L’assurance-vie reste toujours très plébiscitée par les épargnants, même si son fonctionnement s’avère méconnu de certains d’entre eux. Si vous envisagez la souscription d’un contrat d’assurance-vie, Herencia vous apporte quelques précisions sur le sujet.
Qu’est-ce que l’assurance-vie ?
L’assurance-vie, que l’on nomme également « assurance sur la vie », permet à son souscripteur de percevoir le montant placé à la date d’échéance de son contrat d’assurance. Vous pouvez donc le considérer comme un contrat d’épargne. Lorsque le souscripteur décède avant la fin de son contrat, son ou ses bénéficiaires perçoivent un capital décès. Sachez que l’assurance-vie permet au souscripteur de désigner ses bénéficiaires librement. C’est un des deux principaux avantages du contrat d’assurance-vie, avec des conditions de fiscalité avantageuses. Placer son argent dans une assurance-vie permet d’être en partie exonéré d’impôts sur les sommes restituées à partir de la 8e année.
La rémunération des fonds de l’assurance-vie
Le souscripteur peut placer ses fonds sur deux types de supports.
- Les fonds en euros : c’est l’assureur qui gère les fonds en euros. Ils sont investis principalement en obligations d’États européens. Les fonds euros dynamiques peuvent être investis en actions ou en immobilier. Ce sont des supports sécuritaires. Les fonds en euros sont en effet peu rentables, cependant ils garantissent le capital investi sur le contrat d’assurance-vie.
- Les unités de compte : les unités de compte, ou multisupports, sont plus volatiles. En effet, il s’agit de fonds principalement investis sur des valeurs boursières. Elles peuvent donc varier de manière importante et irrégulière. Le souscripteur doit donc avoir conscience des pertes dont son épargne peut être victime.
Vous pouvez également souscrire un contrat d’assurance-vie mixte qui mêlera fonds en euros et unités de compte.
Le versement de la prime sur l’assurance-vie
L’investissement sur un contrat d’assurance-vie peut se faire sous trois formes.
- Le versement de la prime initiale : ce versement correspond à la somme placée lors de la souscription du contrat d’assurance-vie. Elle peut suffire à faire exister le contrat.
- Le versement de primes complémentaires libres : ces versements complémentaires sont des sommes placées ponctuellement sur votre épargne quand vous le souhaitez.
- Le versement de primes complémentaires programmées : dans ce cas, le souscripteur peut définir le montant et la fréquence (mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle) de ses primes. S’il a souscrit un contrat d’assurance-vie mixte, il choisira également le support, en fonds euros ou en unités de compte. Ces versements sont ensuite prélevés automatiquement. Ils peuvent être interrompus ou modifiés à tout moment et il n’y aura aucune incidence fiscale pour le contrat d’assurance-vie.
Les frais du contrat d’assurance-vie
Il existe plusieurs types de frais imputés au contrat d’assurance-vie.
- Les frais d’entrée et les frais prélevés pour chaque versement : ils varient de 0 % à 5 % en fonction des contrats d’assurance-vie.
- Les frais de gestion : c’est la rémunération de l’assureur. Le calcul se fait sur la totalité de l’épargne et peut varier de 0,5 % et 1,5 % pour les contrats en unités de compte.
- Les frais d’arbitrage : ils sont prélevés sur les sommes transférées d’un fonds à l’autre et peuvent atteindre 1 % de ces sommes.
- Les prélèvements sociaux : ces frais sont perçus tous les ans sur les bénéfices et atteignent 15,5 %.
La récupération de l’argent du contrat d’assurance-vie
Le souscripteur peut à tout moment effectuer un retrait sur son contrat d’assurance-vie. Pour se faire, il peut effectuer :
- le rachat intégral avec sortie en capital ou en rente ;
- le rachat partiel selon ses besoins. Ils peuvent être programmés ou libres ;
- la demande d’avance sur son contrat d’assurance-vie. Il s’agit d’un prêt d’une partie du capital. Le souscripteur sera donc soumis au paiement d’intérêts et devra rembourser l’avance avant la fin de son contrat d’assurance-vie.
Attention : sachez que la fiscalité de l’assurance-vie diffère selon l’époque du rachat, tout dépend de l’âge de votre contrat (avant ou après 8 ans).